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Tolkien, les racines du légendaire

Collectif (Auteur)
Michaël Devaux (Sous la direction de)

Avec des articles notamment de Michaël Devaux, Irène Fernandez, Verlyn Flieger, des textes de Louis Bouyer, un inédit de Tolkien, des comptes rendus
Faut-il prendre Tolkien au sérieux  ? Sur nos terres rongées par plusieurs siècles de rationalisme, le New Age aujourd'hui étend toujours plus son influence. A la pensée rationnelle succède une pensée unique, ou « globale », sans forme, sans contour, sans discours véritable. Si le temps du logos est passé, comment annoncera-t-on aujourd'hui l'Évangile aux nouvelles générations lassées par une rationalité qui ne répond pas au besoin véritable de l'homme. Est-ce le retour du mythos dans notre univers désenchanté  ? Tolkien le croyait. Pour créer la Terre du Milieu, Tolkien a puisé à deux sources  : la matière du Nord (la culture scandinave qu'il enseignait à Oxford) et sa foi catholique. La féerie, telle que la pense Tolkien, n'est en rien assimilable au New Age, gnose moderne que, tels les Pères de l'Église hier, Tolkien nous permet de repousser aujourd'hui. Pour lui, une mythologie n'est pas prolégomènes à un discours rationnel. Elle est un pont, un chemin pour passer du monde naturel au monde surnaturel, de la raison à la foi. Sans mythos, sans féerie, la raison soit se prendra pour le tout de l'intelligence, excluant petit à petit tout ce qui échappe à son emprise, soit se reniera, comme aujourd'hui. Grâce aux écrits du Père Louis Bouyer sur Tolkien, publiés ici dans leur intégralité, en découvrant une lettre inédite de Tolkien en français résumant Le Seigneur des Anneaux, on comprendra comment la féerie de Tolkien peut contribuer à la remise en valeur de l'horizon imaginatif du christianisme - de son caractère mythique, ne craignons pas de le dire. Les temps devraient être murs pour cela, car beaucoup se rendent compte aujourd'hui que la démythisation ne mène qu'à l'inanition. Certes il n'est pas question de réenchanter le monde à bon compte en donnant libre cours à une « imagination sauvage », mais de comprendre que la Bonne Nouvelle doit s'adresser, s'adresse aussi au primitif, à l'enfant et au poète en nous autant qu'à la conscience et à l'intellect.  Et qui peut nous y aider aujourd'hui mieux que Tolkien 






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