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Remarquable peintre et graveur anglais, dont l'oeuvre fit par deux fois l'objet d'expositions à la Tate Gallery (1954, 1981), poète salué comme l'un des plus grands de son temps par des écrivains de la stature de T. S. Eliot et W. H. Auden, David Jones (1895-1974) s'est interrogé, en praticien lui-même marqué par le modernisme, sur la crise des arts qui s'est manifestée à la fin du XIXe siècle, sur la « rupture » avec les dépôts qui ont constitué la culture de l'Occident.

Dans « la société technologique», constate David Jones, les conditions de l'activité « poétique », c'est-à-dire créatrice de signes valables, ne sont plus réunies. Sous le règne de la technique et de l'« utile », l'homme contemporain peine à maintenir ouverte la porte sur la transcendance et à offrir à Dieu le fruit de la nature et de son travail. En ce sens, la crise de l'art et la crise du sacerdoce sont des manifestations d'une même crise de culture, excluant de la société ces « deux étranges compagnons de chambrée » que sont le poète et le prêtre, excluant aussi celui qui, en chacun d'entre nous, est artiste et « pontifex ».
Recouvrer ce sens de la gratuité signifiante, redécouvrir notre véritable nature d'artisan de signes à travers les oeuvres qui nous la révèlent, tel est l'objet de ce livre majeur qui, à travers huit essais, représente l'aboutissement de la pensée de toute une vie.







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