Un de mes anciens visages
Regarde à une fenêtre
Un enfant qui me ressemble
Paraît tout à coup perdu
Le vent disperse les pages
Qu'il lisait contre la nuit
Accueillir le jour comme on recueille une promesse. Un double mouvement anime ce nouveau recueil de Gérard Bocholier : attente et anamnèse. Comme si le Jour qui vient se donnait déjà dans ceux que la mémoire recueille. Le poème dit aujourd'hui cette conjugaison de ce qui passe et qui vient. Il s'agit moins de décrire une présence que d'ouvrir la page comme on ouvre son coeur. Pour accueillir les mots que trace la main devenue consentante – aimantée par l'amour.
Il suffirait que tu prennes
Sa main tout contre ton coeur
Et nous serions réunis
Gérard Bocholier co-dirige la revue de poésie Arpa. Son oeuvre spirituelle et poétique est publiée par les éditions Ad Solem depuis de nombreuses années.
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