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« Les Pères m'ont fait catholique. » Cette confidence de Newman trouve son écho dans la série d'essais sur les Pères qu'il écrivit au cours des années 1830. En retraçant la vie et la personnalité de Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze, Antoine le Grand, saint Augustin, Jean Chrysostome, Newman s'inscrit dans la lignée des humanistes chrétiens qui, depuis le XVIIe siècle, ont restitué le visage concret des Pères de l'Église primitive. Mais à la différence d'un Tillemont, ou d'Edward Gibbon, Newman ne fait pas seulement oeuvre d'historien.
Ses portraits des Pères sont des esquisses théologiques.
Au regard historique et théologique du grand universitaire d'Oxford s'ajoute alors cette vision eschatologique, qui est le trait propre de Newman quand il regarde l'histoire et son déroulement. Newman voit son époque entrer dans ce qu'il pressent être un « temps d'apostasie générale ». S'il se tourne vers les Pères, c'est pour donner à ses contemporains, et aux générations qui viendront après lui, les modèles d'une vie chrétienne plongée dans un monde où, comme celui des premiers Pères, les valeurs chrétiennes n'ont pas droit de cité.






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